L’effondrement de la Chine.
Nous sommes
en mai 2017 et depuis plusieurs décennies, d’improbables oracles philosophes,
économistes, politiques rassemblés avec de prétendus « stratèges » au
sein de la chorale néolibérale mondiale nous chantent sans cesse le même
refrain: la Chine est la nouvelle puissance mondiale et est devenue le nouveau
moteur de l’économie mondiale.
Examinons
donc l’intérieur du moteur objet des louanges de la chorale néolibérale
mondiale.
A peine
avez-vous regardé à l’intérieur du prétendu « moteur » de l’économie
mondiale que quatre inquiétantes avaries propres à ôter tout sommeil au comité
central du parti communiste se révèlent au grand jour.
Avarie
N°1 : Grave défaillance ontologique.
A la source
de la naissance et de la prospérité véritable d’un peuple ou d’une nation se
trouvent deux importants impératifs : la résolution de la question du bien
et du mal d’une part et ensuite, la naissance de l’individu d’autre part.
Au contact
des fondations nouvelles posées par l’Apôtre Paul, l’Occident rejeta
catégoriquement la résolution de la question du bien et du mal, érigeant même
ce rejet comme condition d’accès au « progrès » et signant ainsi sa
mort inéluctable. Néanmoins, l’Occident découvrit et embrassa la naissance de l’individu,
cœur du Christianisme prêché par l’Apôtre Paul; prenant ainsi provisoirement
une avance décisive sur les autres peuples qui s’acharnaient à placer la
communauté ou le parti ou quelque institution aux commandes du monde alors que
seul l’individu agit pour le compte de DIEU, comme géniteur de l’histoire et de
la communauté.
Qu’observons-nous
en Chine ?
Tout comme
l’Occident, la Chine n’a nullement abordé la résolution de la question du bien
et du mal. En sus de cette tragique erreur déjà commise par l’Occident, la
Chine s’est littéralement dressée contre la naissance de l’individu et contre
le positionnement de l’individu aux commandes de l’histoire.
De façon
ontologique, une telle civilisation a un destin précis : l’effondrement.
Seule issue
pour ce pays : se découvrir un « nouveau DENG XIAOPING » qui
comprendra qu’il faut résoudre la question du bien et du mal et mettre
l’individu nouveau-né aux commandes de l’histoire et de la communauté.
Avarie
N°2 : Révélation de la Chine actuelle en Afrique.
Actuellement
(mai 2017), le monde entier sait que le comité central du parti communiste
chinois a un grave problème structurel qui couve depuis plusieurs années :
surcapacité de production industrielle.
Le
démantèlement de nombreuses usines et centrales électriques est à l’ordre du
jour en Chine et ce démantèlement coûte très cher à la Chine parce qu’il faut bien
le financer ! Vous vous seriez attendu qu’au nom d’une prétendue
« amitié » entre peuples, le comité central du parti communiste lance
un vaste programme d’industrialisation des « peuples frères »
d’Afrique contre extraction des matières premières africaines (en finance
d’entreprise on parle de Groupement d’Intérêt Economique ou GIE). Il n’en est
absolument rien. La Chine d’aujourd’hui pratique à outrance le troc (et non le
GIE) avec les pays africains. C’est l’extraction des minerais contre la
construction (par les ingénieurs chinois bien sûr) de quelques routes et
monuments assaisonnée de « land grabbing ». Il s’agit bien entendu de
monuments maçonniques car le franc maçon tropical installé comme esclave à la
base de la pyramide mondiale de Satan ne sait tout simplement pas bâtir les
monuments maçonniques et en confie joyeusement les travaux aux fraters chinois.
En politique, seuls les actes parlent et racontent clairement les intentions et
natures profondes. Les sommets Chine-Afrique se multiplient avec des
« plans » qui promettent d’inonder le continent africain sous des
milliards de USD. En fait, les Chinois ont saisi la nature enfantine de nos
prétendus chefs d’Etats pour qui l’histoire se résume à quelques promesses de
milliards de USD et à quelques photos de famille assaisonnées d’annonces dans
les médias du monde. Aucun sommet Chine-Afrique n’a publié un plan
« usines contre minerais au sein de GIE» listant les usines dont la
Chine souhaite se débarrasser via délocalisation en Afrique, compte tenu de ses
surcapacités, en échange de minerais extraits d’Afrique mais utilisés dans le
cadre de GIE. A la décharge des chinois, il faut dire que face à des loufoques
chefs d’Etat africains qui n’ont aucun esprit en eux-mêmes, n’ont aucune
capacité de penser et de structurer l’histoire, vous n’avez qu’un seul
choix : paternalisme bienveillant et impérialisme en douceur pour
contenter l’ego de l’esclave tropical dont l’horizon de pensée se limite aux
cortèges de motards et de sirènes hurlantes et aux motions de soutien de la
tribu du village.
La stratégie
de troc que la Chine met en œuvre en Afrique a déjà prouvé son caractère
particulièrement dangereux et catastrophique mais comme nos initiés des
ténèbres qui gouvernent nos pays africains sont de parfaits esclaves de leurs
grands maîtres des loges maçonniques, ils sont dépourvus de toute capacité de
recherche et de pensée. Pourtant il ne faut pas chercher bien longtemps pour
comprendre le caractère particulièrement dangereux et inique du troc que
pratique la Chine avec les pays « frères ». Nos chefs d’Etats
insensés auraient simplement regardé du côté du Venezuela qu’ils auraient
compris l’urgence de concevoir au niveau de l’Union Africaine un complet
renouveau de la stratégie de coopération avec la Chine, en notifiant à la Chine
l’option d’une fermeture des portes du continent noir en cas de rejet de ce
nécessaire renouveau.
Que s’est-il
passé au Venezuela ? Il s’est passé un événement qui représente une
véritable honte pour la coopération Sud-Sud. Pendant les années de l’agitateur
Hugo Chavez, tribun turbulent nourrit à la vulgate socialiste et dépourvu de
toute stratégie, le Venezuela scella un pacte inique « pétrole contre
infrastructures construites par les Chinois ». Que voit-on au premier choc
pétrolier venu ? De longues files de millions de Vénézuéliens qui
attendent des heures devant des magasins pour avoir un peu de riz, de papier
hygiénique ou de savon. Voilà le bilan de longues années de troc entre Hugo
Chavez et Hu Jintao. Le troc avec la Chine n’a donc apporté aucune base de
développement véritable au Venezuela et pourtant c’est exactement le même type
de troc que nos loufoques dictateurs des tropiques ont scellé avec la Chine, en
y ajoutant comme nouveauté aggravante, le land grabbing.
Le cas
Vénézuélien est un avertissement à tous les peuples du tiers monde : la
Chine actuelle n’est en rien un ressort de décollage économique pour d’autres
peuples du tiers monde et toute coopération avec la Chine nécessite un accord
préalable sur la stratégie.
Avarie
N°3 : Nain monétaire.
Contrairement
à ce que suggèrent les énormes réserves de change accumulées en USD, la Chine
est un nain monétaire.
Ce pays n’a
manifestement engagé aucune réflexion valable sur la nature de la
monnaie ; ce qui n’est point surprenant car il s’agit d’une tare
ontologique. Seul un peuple qui a découvert l’individu est capable de poser
véritablement la problématique de la monnaie et de rechercher la véritable
monnaie. La Chine s’est contentée de copier chez l’Occident et de développer la
monnaie-crédit qui ne vient au monde que par la dette.
Résultat :
le pays est littéralement étouffé de dettes et a déjà hypothéqué son avenir par
la dette avant même d’avoir achevé son érection. La dette publique dépasse 200%
du PIB tandis que la dette privée (près de 145 % du PIB) et la dette
parapublique sont de si mauvaise qualité que l’effondrement du système bancaire
chinois est garanti. Même le FMI d’ordinaire si prompt à entonner des louanges
néolibérales se montre circonspect et susurre à voix basse que le taux de
créances compromises du système bancaire chinois est bien au-dessus des
chiffres déjà inquiétants que la Banque Centrale de Chine ose publier.
Récemment, la Banque Centrale de Chine a même inventé un nouveau tour de magie
que nous appellerons volontiers la magie rouge : les banques commerciales
transforment leurs créances pourries en actions dans les entreprises débitrices
et voilà la restructuration évitée !
En réalité,
la Chine ne maîtrise point la monnaie et n’y a jamais réfléchit. Or nous le
répétons, seul un peuple ayant découvert l’individu est capable de réfléchir à
la monnaie.
La magie
étant inopérante en économie, la Chine doit bien restituer la mauvaise monnaie
qui a massivement financé son décollage économique et cette restitution ne peut
se faire que par le budget de l’Etat Chinois. Or vous avez vu que la dette
publique dépasse déjà 200% du PIB. Pour financer le stock himalayen de mauvais
crédits bancaires (mauvaise monnaie) il ne reste donc plus que les réductions
des dépenses publiques, les hausses d’impôts, les mises au chômage de pans
entiers de la population…Oui vous avez reconnu cet ami qui s’appelle ajustement
structurel et c’est ce qui attend la Chine. Paradoxalement, le comité central
du parti communiste envisage même un taux de croissance « autour » de
6,5% pour 2017 en faisant fi de la mauvaise monnaie qu’il va bien falloir
financer. Vous voilà stupéfaits mais c’est ainsi ; la mauvaise monnaie
doit être financée par de sévères restructurations.
Vous pensez
peut-être que les énormes réserves de change de la Chine pourraient aider.
C’est ici que vous découvrez que les réserves de change ne servent qu’à une
chose : acheter hors de votre pays ! Et c’est ainsi que la Chine
achète massivement les obligations du Trésor Américain avec ses réserves de
change. Elle ne peut pas financer ses énormes stocks de mauvais crédits
bancaires à l’aide de ses réserves de change postées en
USD dans des banques à New-York. Vous avez dit nain monétaire ?
Avarie
N°4 : Ignorance de la science des systèmes.
Depuis
Norbert WIENER, l’occident a maîtrisé la science des systèmes matériels avant
de s’engouffrer ensuite dans un mortel égarement. Pour avoir rejeté les
fondations Judéo Chrétiennes posées par l’Apôtre Paul, l’occident s’est adonné
à une mortelle extrapolation : utiliser l’axiomatique des systèmes
matériels pour prétendre bâtir des systèmes humains! Incapable de saisir les
fondements parfaitement quantiques de l’histoire humaine qui défient
complètement la logique du raisonnement naturel, l’occident qui a rejeté les
fondations Judéo Chrétiennes de l’Apôtre Paul court irrésistiblement à son
effondrement. L’on aurait pu penser que la Chine examinerait ce drame qui
engloutit l’occident afin d’éviter de subir le même sort. Or un indice
particulièrement inquiétant montre qu’en fait la Chine n’a même pas perçu
l’utilité de la science des systèmes matériels et se trouve à des milliers
d’années lumière de soupçonner l’existence d’une science des systèmes humains.
Ceci est peu surprenant car pour découvrir la science des systèmes matériels
(avant même de soupçonner l’existence de la science des systèmes humains), la
Chine doit se débarrasser d’une autre tare ontologique : la recherche de
l’harmonie. Revenons à l’indice inquiétant évoqué ci-dessus.
Considérons
les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
Depuis 2009
se succèdent les sommets des BRICS qui représentent tout de même un tiers du
PIB mondial. On se serait attendu à ce que naturellement, les BRICS mettent en œuvre
un système permettant de vite détrôner la suprématie du dollar américain sur
l’économie mondiale. En réalité, la conception d’un tel système n’est pas bien
difficile et son instauration permettrait aux cinq monnaies des cinq pays du
BRICS de s’établir comme monnaies de réserve pour les échanges internationaux.
Nombreux sont les pays de la planète qui, fatigués de courir après le dollar
américain orienteraient en priorité leur commerce international vers les pays
du BRICS et utiliseraient aisément les cinq monnaies des cinq pays du BRICS
comme monnaies de réserves et d’échanges internationaux. Peu à peu, la plate
forme monétaire mondiale du BRICS avec son offre de cinq monnaies de réserve
supplanterait le dollar américain. Une telle plate forme, bien conçue, avec les
cinq banques centrales des BRICS dans le rôle de pourvoyeurs de liquidités à la
plate forme centrale, affranchirait la totalité de l’économie mondiale de la FED
et des grandes banques commerciales, privées et systémiques de New-York, de
Londres, de Frankfurt et de Genève en moins d’une décennie. Qui devrait prendre
le leadership des BRICS pour proposer une telle plate forme aux pays du
BRICS ? La Chine naturellement car c’est la plus grande puissance
économique du BRICS. Or pour aborder ce type de solution révolutionnaire pour
l’économie mondiale, il faut découvrir et maîtriser la…science des
systèmes ; ce qui est une montagne insurmontable pour la Chine qui ontologiquement
recherche plutôt…l’harmonie. Vivement un « nouveau DENG XIOPING » qui
introduise la Chine dans la vraie révolution : celle de l’individu Nouveau
Né, de la diversité, de la différence et de la complexité.
A force de
repousser son ajustement structurel et sa révolution ontologique, la Chine
prépare son effondrement ainsi que l’anéantissement complet de l’économie
mondiale.
Nous
espérons que suite à ce cataclysme les civilisations reviendront aux
fondamentaux et aborderont enfin : la résolution de la question du bien et
du mal, la naissance de l’individu nouveau qui est père de la communauté, des
institutions et de l’histoire, la question de la vraie monnaie, la nature du
travail.
Shalom à
tous les peuples de la terre.
Rev. Apôtre Joseph
TOUBI
josetoubi@yahoo.com
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